Cette pièce raconte une histoire d’amour presque impossible interprétée par les deux protagonistes principaux de l’œuvre en y évoquant avec des métaphores subtiles l’épineuse question des castes qui divise la société indienne enracinée et jalouse de ses traditions millénaires.

Epris d’amour l’un pour l’autre, Jack et Janani, les deux personnages principaux de cette pièce se trouvent piégés dans une situation inextricable et finissent dans un désespoir sans fin, tant leur sort est scellé d’avance par l’infranchissable frontière des castes qui rend immuable le situation et l’avenir de celui qui en fait partie.

Remettre en question l’idée des castes, c’est contester l’ordre social dans un pays où les cultures et les croyances sont multiples et où l’équilibre tient par la magie du respect de l’autre et des différences.

Mais cela n’arrange guère les protagonistes tant l’amour ne peut en aucun cas s’accommoder des statuquos et des idées reçues.

Et c’est là où leur vécu se transforme en calvaire. Sauf que le metteur en scène en a heureusement décidé autrement.

Est c’est ainsi que par la plus grande des surprises, quant on croyant que tout était perdu, la fin de la pièce déboule sur un festival de joie et de magnificence dans le style typique des productions Bollywoodienne.

Espoir est donc au rendez-vous. Tristan et Iseut, Romeo et Juliette et puis tant d’autres encore, qui ont nourrit la mythologie autant que la fable, nous parlent des amours déchirés et tragiques, que l’on rencontre aussi bien dans la vraie vie même si le dénouement est rarement aussi dramatique. Sauf peut-être, à l’échelle de l’intensité des sentiments.

Car, alors, la mort est métaphorique, qui accompagne une rupture amoureuse. Est elle peut avoir l’impact d’une vraie finitude.

La vie continue mais elle a un gout amer.