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Après le marasme imposé par le Covid-19, les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) reviennent en force. Sous la bannière de « Rêvons, vivons », les JCC 2021 se veulent une ode à l’art, à la créativité, au cinéma, à la vie.
Les honorables invités des JCC ont arpenté le tapis rouge pour faire partie d’une cérémonie d’ouverture haute en couleurs, orchestrée par le brillantissime, Néjib Belkadhi.
Après les mots de bienvenue aux invités du festival, venus en nombre, le directeur des JCC, Ridha Behi a souhaité un bon festival aux invités mais aussi à toutes celles et tous ceux qui constituent l’ADN des JCC, en l’occurrence, le public, fidèle à ce rendez-vous cinématographique, les professionnels du secteur, les journalistes et à l’ensemble des intervenants qui participent au rayonnement du festival.
Défiant tous les obstacles, les organisateurs des JCC promettent une semaine sous les signes de la vitalité, de la richesse et du rêve. Ce festival est, selon Ridha Behi, une occasion pour enterrer, le temps de quelques jours, la hache de guerre, de mettre de côté les rancœurs et les hostilités pour apprécier pleinement des œuvres passionnantes et revenir à l’essentiel : le cinéma.
Une partie de ces films seront jugés par le Jury première œuvre, prix Tahar Cheriaa. Il est composé de Sékou Traoré, du Burkina Faso, Basma de l’Égypte, et Ramses Mahfoudh, de la Tunisie.
Belkadhi a ensuite présenté le jury pour les longs et courts métrages documentaires, qui est composé de Chloé Aicha Boro du Burkina Faso, Nujoom Al-Ghanem des Emirats Arabes Unis, des françaises Sophie Salbot et Michelle de la Rochefoucauld, du tunisien Hamza Ouni et Necati Sonmez, de la Turquie.
Madame la ministre des Affaires culturelles, Hayet Guettat Guermazi a pris également la parole pour souligner l’importance des JCC dans la dynamisation de la scène culturelle tunisienne, arabe et africaine.
La ministre a rappelé le soutien indéfectible de son ministère au cinéma tunisien.
« Le festival reste un pilier de l’activité culturelle en Tunisie et dans tous les pays du Sud », a-t-elle martelé.
Elle également a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération entre les pays du Sud et les pays du Sud avec les pays du Nord.
La ministre a souligné également le rôle du cinéma pour prémunir la société et contribuer à son progrès.
Venus plus tard le temps des hommages à celles et ceux qui ont honoré à travers leur parcours exceptionnel le cinéma tunisien, arabe et africain. Il s’agit de l’actrice égyptienne Nelly Karim, du critique de cinéma, Baba Diop, du producteur, Anoir Sadek Sabah et du critique de cinéma et journaliste Khamais Khayati.
À l’occasion de la triste disparition de la réalisatrice tunisienne Moufida Tlatli, le 27 février 2021, un vibrant hommage lui a été rendu. L’actrice tunisienne Hend Sabri, via une vidéo préenregistrée, a évoqué avec émotion la défunte. En se souvenant d’elle, elle a parlé d’une réalisatrice qui a bousculé sa vie.
Parce que la réalisatrice du « Les silences du Palais », parmi bien d’autres, a su transmettre sa passion du cinéma, et a inspiré une autre génération de cinéastes, auxquels les JCC ont consacré toute une section. Il s’agit de « Ciné promesse ». Son jury est composé de la tunisienne Lina Chaabane, Fatou Kiné Séné du Sénégal et Nicole Kamato, du Liban.
Pour son appui à la culture et à la parole libre, les JCC ont lancé le prix Lina Ben Mhenni, dont le jury est composé des tunisiens Bochra Bel Haj Hmia et Hechmi Ben Fraj et de la française Sarah Berthou.
Des hommages spéciaux ont été également accordés à la maquilleuse Hajer Bouhawala, au chef machiniste Hsan Tebbi, à l’acteur Bahri Rahali, à l’actrice Chekra Rammah et au réalisateur Nasreddine Shili.
L’entrée en scène du jury « Longs et courts métrages de fiction » était l’occasion pour présenter la richesse des films qui meublent cette éminente section. Le jury présidé par le producteur italien Enzo Porcelli, est composé de Hoji Fortuna de l’Angola, Tarek El Shennawi de l’Egypte, Gessica Fabiota Geneus de Haiti, Daoud Aoulad-Syad du Maroc, Ahmed Bahrami de l’Iran et Sofiane Ben Farhat de la Tunisie.
La cérémonie d’ouverture a été clôturée en beauté avec la présentation du film d’ouverture « Lingui, les liens sacrés » par son propre réalisateur, Mohamed Salah Haroun.
Les invités ont eu enfin l’occasion de découvrir cette œuvre saisissante.